Présentation

  • : Le blog de Salmacis
  • Le blog de Salmacis
  • : Divers
  • : Dans la mythologie grecque, Salmacis est une naïade. Alors qu'Hermaphrodite se baigne dans une source de Carie, Salmacis, nymphe de la source, s'éprend de lui. Ne pouvant se contenir, elle étreint le jeune homme contre elle, et supplie les dieux d'être unie à lui pour toujours. Son vœu est exaucé et tous deux ne forment plus qu'un seul être, bisexué, à la fois mâle et femelle. Sa tentative de viol sur Hermaphrodite constitue un cas unique pour une nymphe grecque.
  • Partager ce blog
  • Retour à la page d'accueil

Calendrier

Avril 2024
L M M J V S D
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30          
<< < > >>

Catégories

Derniers Commentaires

Dimanche 20 juillet 7 20 /07 /Juil 09:27







Sapho (ou Psappha, Psappho, Sappho puis Sapho, 640 - 568 av. J.-C.) est considérée comme la poétesse lyrique la plus célèbre de la Grèce antique et c'est probablement la première femme au monde à avoir rédigé des poèmes.

Elle naquit à Ereto, dans l'île de Lesbos (Mytilène).

Elle fut la contemporaine de Stésichore, d'Alcée, mais aussi de Pittacos, l'un des sept sages.

On raconte que Sapho aurait entretenu avec Alcée une relation d'amitié, voire même peut-être une liaison sentimentale.

Sapho était issue de l'aristocratie de Lesbos et elle avait trois frères.

Elle épousa un riche commerçant de Naxos dont elle eut une fille, Clëis, pour laquelle elle écrivit avec fierté dans l'un de ses poèmes:

«Moi j'ai une fille si belle qu'elle ressemble à une fleur dorée, la très chère Kléïs. Elle est tout ce que je possède et je ne l'échangerai pas même contre toute la Lydie, ni même contre la Désirée (l'île de Mytilène)».

Dans les années allant de 603 à 595 av. J.-C., Sapho fut contrainte de quitter Lesbos en raison de l'agitation politique qui y régnait.

Elle se réfugia en Sicile, où elle résida à Syracuse.

Lorsqu'elle retourna dans sa patrie, entre 590 et 580 av. J.-C., elle y fonda une école de musique et de poésie destinée aux femmes et aux jeunes filles, qui dans la société de l'époque étaient destinées à rester dans l'ignorance.

Elle leur y enseignait le chant, la poésie, la danse et les bonnes manières.

En raison de son influence sur ses jeunes amies et élèves, elle fut appréciée et aimée par celles-ci.

Mais cela lui valut également d'être accusée de s'être liée par des amours homosexuelles à ses élèves et à certaines de ses amies.

Ces rumeurs provoquèrent les railleries des comiques de l'époque et principalement des artistes comiques d'Athènes.














Sapho écrivait des poèmes d'amour, des prières, des hymnes destinés aux dieux.

Seuls quelque 650 vers ont malheureusement été sauvegardés, sur une oeuvre qui devait en contenir dix ou vingt fois plus.


Les poèmes de Sapho se distinguent par leur réalisme, leur spontanéité, leur passion et la chaleur des sentiments qui y sont exprimés.

Elle s'oppose en effet à la poésie masculine en affirmant ses propres idéaux.

Aux armées de cavaliers, de militaires ou d'amiraux, elle réplique avec « ce que tout le monde aime ».


Aucun poète grec de l'Antiquité ne peut rivaliser avec la délicatesse de la poésie de Sapho, qui est un véritable éloge à l'amour.

Les Grecs anciens aimaient et vénéraient Sapho.

Ils lui avaient attribué les surnoms de «rossignol de Lesbos», «dixième muse», «soeur des Grâces» et ils comparaient souvent son oeuvre à celle d'Homère.

Charmés par sa poésie, les Syracusains avaient érigé une statue à son effigie, au IVe s. av. J.-C.














À UNE FEMME AIMÉE

Il me paraît égal aux dieux celui qui, assis près de toi,
doucement, écoute tes ravissantes paroles et te voit lui sourire ;
voilà ce qui me bouleverse jusqu'au fond de l'âme.

Sitôt que je te vois, la voix manque à mes lèvres,
ma langue est enchaînée,
une flamme subtile court dans toutes mes veines,
les oreilles me tintent, une sueur froide m'inonde,
tout mon corps frissonne,
je deviens plus pâle que l'herbe flétrie,
je demeure sans haleine, il semble que je suis près d'expirer.

Mais il faut tout oser puisque dans la nécessité...

















Fragment 93:


(La voilà donc partie à jamais) et, sans mentir, je voudrais être morte.
Elle, en me quittant, pleurait à chaudes larmes et me dit :
" Ah ! quelle est ma détresse, ma Sappho ! je te jure que je te quitte malgré moi ! "
Et moi je lui répondis : " Pars en joie et souviens-toi de moi, car tu sais combien je me suis attachée à toi ;
ou, sinon, laisse-moi te rappeler ce que tu as oublié, tant d'heures douces et belles que nous vécûmes ensemble.
Oui, combien de couronnes de violettes, de roses et de safran à la fois tu posais sur ta tête à côté de moi !
Combien de guirlandes tressées, de charmantes fleurs, tu enlaçais autour de ta gorge délicate !
Combien de vases de parfum, brenthium ou royal, tu répandais sur ta belle chevelure !
ou couchée, près de moi, sur un lit moelleux tu apaisais ta soif.
 












OEUVRES DE SAPPHO

SA VIE:

 







Par Salmacis - Publié dans : Poésie
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Retour à l'accueil
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus