Partager l'article ! Le Petit: " Je me réjouis de mes débauches passées. Je m'en remémore longuement de scabreux détail ...
Février 2025 | ||||||||||
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" Je me réjouis de mes débauches passées.
Je m'en remémore longuement de scabreux détails.
J'en suis heureux le plus souvent.
La saveur d'un cul, d'une bouche, des seins, surtout la sensation de nudité : une fille infiniment plus nue qu'une autre, miraculeusement nue, quelquefois dans ses bas, sa ceinture, un manteau, une autre fois toute nue, les pieds nus.
Mais toujours la fente du derrière ouverte à mes yeux, à mes mains... - parfois à d'autres yeux...
A quel point la bouche d'une fille est profonde, plus profonde que la nuit, que le ciel, en raison du derrière qu'elle a nu.
Une intime caresse dans la fente et la bouche a peur, devient âcre, divine...
D'autres filles insipides, avec un ventre, un derrière, aussi peu nus qu'une pomme...
Mais la vraie nudité, âcre, maternelle, silencieusement blanche et fécale comme l'étable, cette vérité de bacchante, glands dans les jambes et les lèvres, est l'ultime vérité de la terre, à la fois pithiatique et voulant demeurer dans l'ombre, acceptant comme toujours les dieux d'être condamnée, pour n'ouvrir jamais que des yeux mourants. "
Georges Bataille: Le petit
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